Le gendarme maritime Kilian présente son parcours aux 2ndes classe de défense : Etablissement catholique d'enseignement

Ce mardi 7 novembre, la classe Défense de Seconde a eu le plaisir de recevoir un ancien élève de Barral. Devenu gendarme maritime, Kylian nous a fait part de son parcours. Il voulait voir comment la classe défense avait évolué car il y avait participé durant ses années de lycée à Barral. Il nous a félicité d’être aussi nombreux dans cette « option », car de son temps les effectifs étaient moindres, une dizaine d’élèves, et il ne faisait pas autant de choses que ce qu’on a la chance de faire, car il nous suit sur les réseaux sociaux et dans la presse et il constate donc les changements.

En premier lieu, il nous a présenté son parcours professionnel. Après son bac, en 2018, il s’est tout d’abord orienté vers une licence de biologie. Mais cela ne lui plaisant pas, il a donc rejoint les rangs de la gendarmerie nationale. En effet, son père ayant été paras, durant 28 ans, au 8ème RPIMa de Castres, il avait gardé l’idée de l’armée dans un coin de sa tête car Il avait toujours vécu, baigné par cet esprit militaire.

Après avoir fait l’école de gendarmerie à Tulle, il est ensuite devenu gendarme adjoint volontaire marin à la base navale de Toulon. Cela lui plaisant vraiment, il a choisi de faire une formation de sous-officier de 9 mois à l’école de gendarmerie de Chaumont. Après avoir réussi son concours, il a rejoint une communauté de brigades du Finistère dans la gendarmerie départementale.

En mars 2022, il intégra donc la gendarmerie maritime. Il nous expliqua avoir eu la chance de découvrir des aspects de ce métier que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Il nous a ainsi présenté les différentes missions. Il est parfois chargé d’accueil, il doit donc ré- pondre aux appels et prendre les plaintes. Il a aussi comme mission la « police-route », qui con- siste à repérer les différentes infractions routières commises par des conducteurs, et à les sensibi- liser, voire les verbaliser. Comme il le dit lui-même : « La prévention est très importante ». Sa der- nière mission est l’intervention, la plus difficile émotionnellement. En effet, il doit se rendre sur des accidents de la route (de la voiture dans un arbre à un carambolage mortel), des agressions, des découvertes de cadavres, dus à un accident ou à un meurtre…

Pour finir, il nous a décrit les dégâts occasionnés dans son département, le Finistère, par les ré- centes et violentes tempêtes. Un grand nombre de ces incidents doivent être gérés par les gen- darmes comme le dégagement des routes ou constater les dégâts sur les habitations.

Il a partagé avec nous, en toute simplicité et avec un plaisir évident sa vision sur les gendarmes, soulignant tous les aspects valorisants de ce métier : don de soi et aide aux autres, garantir la sécurité pour tous, être au service des populations françaises tout en ayant l’occasion de bouger.