Anne Lise Vernières, mention «douée !»

11 juillet 2016
Anne Lise Vernières et Youssef Hebbar, 2 néo-bacheliers du lycée Barral

Anne Lise Vernières et Youssef Hebbar, 2 néo-bacheliers du lycée Barral

Anne Lise Vernières, 18 ans depuis quelques jours, vient d’obtenir la mention très bien avec une belle moyenne au Bac S avec en prime, le label européen anglais (niveau maîtrisé de langue).

16 à l’écrit du français, 19 à l’oral, 20 en T.P.E, 18 en anglais, 20 en allemand, 19 en SVT, et «seulement» 15 en philosophie ! Un petit florilège de notes à en faire rêver plus d’un…

Ce sont les options qu’Anne Lise a choisies qui lui permettent également d’obtenir une excellente moyenne au baccalauréat : 20 en anglais européen, 20 en occitan. «Mon amour des langues, les différents voyages et échanges auxquels j’ai participé en collège et lycée m’ont permis d’atteindre un bon niveau» explique fièrement la jeune lycéenne. Pour l’option Occitan du bac, ce n’était pas « compliqué » puisque c’est dans les gènes, elle est très attachée à ses racines et son terroir. Son grand oncle, Bernard, est professeur d’occitan et bien connu dans la région pour sa passion pour le Pays d’Occitanie. «C’est naturel pour elle, et toute la famille, elle le pratique assez régulièrement» confie t’elle. Une excellente élève qui va aussi souvent courir, et fait du piano à ses heures perdues (et il y en a peu dans son emploi du temps…), pour «s’oxygéner…» dit-elle.

Les raisons de ce succès

Pour elle, elles sont simples et variées : «Ces résultats ne sont pas surprenants dans le sens où j’ai travaillé régulièrement, assidûment tout au long de l’année. La solide formation et l’accompagnement des professeurs de Barral ont été un atout. Par ailleurs, j’ai pour habitude de travailler avec les camarades de classes. C’est important l’entraide et la solidarité. Le cadre familial solide, leur soutient inconditionnel et la confiance qu’ils m’ont toujours accordée, ont été, je pense, aussi propices à ma réussite», interprète-t-elle avec une maturité déconcertante.

Anne Lise reste cependant modeste et avoue avoir tout simplement du plaisir à apprendre… « Tout m’intéresse ! Je suis super curieuse…» rajoute t’elle. Du plaisir aussi bien pour les épreuves du bac comme pour le concours d’entrée au prestigieux Institut d’Etudes Politiques : «L’important est de donner du sens à son travail, avoir de bonnes méthodes et là, mes profs m’ont bien aidé ! L’autre ingrédient : fournir un travail personnel important à la maison…», conseille celle qui perçoit ces résultats comme une «juste récompense». L’année prochaine, elle intègre «Sciences Po Paris» pour ensuite être diplômée en Master relations internationales et bien sûr tenter l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA). Anne Lise se verrait bien diplomate ou encore embrasser une carrière de parlementaire. Elle va d’ores et déjà commencer à réviser pendant les vacances pour préparer au mieux la rentrée.

« Le jour où j’ai su que j’étais prise à Sciences Po Paris… »

« Autant prévenir : l’attente m’a parue insurmontable. Les résultats devaient être publiés le 23 juin dernier en soirée et alors que j’étais dans le tramway en compagnie de ma maman sur Paris, j’ai reçu un coup de fil d’un ami qui avait été plus curieux et impatient que moi et qui m’annoncé la bonne nouvelle ! Ne pouvant crier…j’ai pincé la cuisse de maman si fort, qu’elle en a gardé les stigmates pendant des jours et des jours. » Voilà les premiers mots pour raconter la fabuleuse aventure d’Anne Lise Vernières, la jeune lycéenne de Barral.

Valérie Piétravalle, son professeur d’histoire et géographie,  se plaît à dire d’elle, « qu’elle est une élève brillante, ouverte et curieuse, à l’écoute des conseils, qui n’a jamais eu peur de voyager, de vivre de nouvelles expériences, de s’intéresser aux autres et à tous les projets aussi… » En effet, elle n’a pas hésité à partir 3 mois en Allemagne pour vivre au rythme des lycéens allemands lors de sa 2nde. L’année dernière, en fin de 1ère, elle est partie toute seule découvrir l’Irlande, ses 16 ans tout justes révolus, dans le cadre d’un projet qu’elle a monté de toutes pièces avec l’association Zélidja. «Tout au long de sa scolarité,  Elle s’est pleinement impliquée dans tous les projets de la classe Enseignement Défense et a été un des moteurs du groupe dans, notamment, les travaux du fameux Concours de la Résistance, pour lesquels elle a été récompensée à maintes reprises. » conclut Mme Piétravalle.

Sciences Po Paris : Le secret de sa réussite

« Première étape : s’inscrire aux concours ! Ensuite deux étapes à franchir : le concours d’admissibilité à l’écrit et le redoutable oral !» Anne Lise a été retenue à partir de son dossier de candidature et de sa lettre de motivation qu’elle a minutieusement préparée avec l’aide de sa sœur ainée. Résultats des courses : elle n’a pas eu à passer les écrits, admissible et dispensée des écrits. Pour s’entraîner à l’oral, elle a fait appel à une « prépa » sur internet avec des simulations d’entretiens par Skype, des cours et conseils bien venus. Mais le jour j, elle s’est sentie déstabilisée car tout lui a semblé trop simple…loin des séances de « torture » pour lesquelles elle s’était préparée !

Qui sont les admis ?

« Tous les très bons lycéens sont en mesure de réussir l’examen », affirme Anne Lise,  étant entendu qu’en langage Sciences Po, « lycéen » se comprend « lycéen général ». Les « sciences-pistes » parisiens de 2015 sont, pour 7 %, titulaires d’un bac littéraire, les scientifiques occupent un tiers des sièges tandis que les bacs économique et social se taillent la part du lion, à 57 %. « Par ailleurs, les très bons lycéens, aussi brillants soient ils, doivent être préparés à suivre des cursus difficiles, avec une charge de travail importante à assumer et être en mesure de faire face à une certaine pression psychologique due à la sélectivité. Et je pense qu’à Barral, on nous accompagne et on nous transmet les bonnes valeurs…On nous propose continuellement des projets innovants qui nous ouvrent au monde aussi et développe notre soif de curiosité et d’apprentissage !» lâche t’elle pour conclure.

Gageons que le parcours d’Anne Lise sera couronné de succès et qu’elle saura porter haut les couleurs et valeurs barraliennes, c’est tout le mal qu’on lui souhaite ! « …Rendez-vous dans dix ans… (comme le dit si bien la chanson) sur la place Jean Jaurès ! » conclut-elle avec un sourire éclatant.

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